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Florence Artur

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Regardez-moi !

lundi 6 février 2012


Vous êtes cordialement invités à l’exposition "Regardez-moi !"

à la galerie "Art et Moi"
11/13 rue de l’Échiquier
75010 Paris

du 18 février au 3 mars 2012

Vernissage le samedi 18 février à partir de 16 heures
Galerie ouverte tous les jours sauf le lundi de 15 heures à 19 heures

Une conférence aura lieu le samedi 25 février à 16 heures

Regardez-moi !

Les œuvres de Florence Artur

Mobiliser le regard de l’autre est la base de la chose humaine. C’est
la demande la plus simple, la plus partagée qui soit. Le
spectaculaire, l’exceptionnel nous tue. Je ne crois pas que Florence
cherche cet exceptionnel, mais quelque chose de beaucoup plus
important, qui est simplement l’échange humain.

« Regardez-moi » et je verrai. Dans le jeu infini des reflets dans le
miroir, nous trouvons notre raison d’exister. L’humanité réside dans
ce principe d’être en lien l’un avec l’autre, lorsque votre image et
la mienne sont mises en relation par un tableau qui fait office d’eau
réfléchissante. N’est-ce pas le plus beau cadeau que nous puissions
nous faire ensemble ?

Le peintre connaît la douleur d’être hors du regard. Il traverse le
désert de voir et d’être vu, cette zone infernale où personne n’est
plus là pour voir. Il peint pour que soit vu un objet car il sait à
quel point c’est essentiel : entrer dans le cercle du regard, c’est
tout simplement entrer dans l’humanité.

Au delà de toutes ces épreuves, un spectateur s’intéresse, trouve une
rive dans le tableau. En un fragment de seconde, pour l’un comme pour
l’autre, les peines sont effacées, le monde est un sourire, un jardin
des enthousiasmes. Un pont se construit par ce regard entre le
spectateur et le peintre.

Le plaisir de voir est entier, immense, heureux et Florence le
connaît. C’est la tâche d’un artiste d’appeler le lien. Par sa
passion, par son implication, par la simplicité de sa démarche, par la
profondeur de son engagement. Florence nous invite dans ce monde où le
voir est premier, où il compte parce qu’il est comme une musique
entière.

Olivier Wahl, janvier 2012

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